Que reste-t-il des « Trente Glorieuses » ?

Article dans une revue: Si les « Trente Glorieuses » ont été remises en cause par les historiens pour ses dégâts environnementaux, elles n’en restent pas moins une période de croissance exceptionnelle et de forte réduction des inégalités de patrimoine et de revenu. Or les ressorts de ce phénomène d’expansion et son délitement dans les années 1970 restent un sujet d’interrogation pour les historiens comme pour les économistes. Au croisement des deux logiques, le livre récent d’Éric Monnet, mêlant l’approche qualitative d’étude du processus de décision sur la base d’archives chère aux historiens, et la démarche quantitative propre aux économistes, propose son interprétation à travers une étude portant sur la politique monétaire de la Banque de France. Il est ici discuté par trois historiens de l’économie, qui remettent en perspective ses apports, d’abord dans une vision politique d’histoire de l’État par Nicolas Delalande, ensuite avec un regard plus institutionnel et financier chez Laure Quennouëlle-Corre, et enfin avec une perspective franco-européenne chez Laurent Warlouzet. L’auteur, Éric Monnet, conclut ce tour d’horizon par son propre éclairage.

Auteur(s)

Nicolas Delalande, Eric Monnet, Laure Quennouëlle-Corre, Laurent Warlouzet

Revue
  • Histoire@Politique : revue du Centre d’histoire de Sciences Po
Date de publication
  • 2020
Mots-clés
  • France
  • Histoire économique
Pages
  • 1-19
Version
  • 1