Publications des chercheurs de PSE

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  • The Power of Creative Destruction. Ouvrages:

    From one of the world’s leading economists and his coauthors, a cutting-edge analysis of what drives economic growth and a blueprint for prosperity under capitalism. Crisis seems to follow crisis. Inequality is rising, growth is stagnant, the environment is suffering, and the COVID-19 pandemic has exposed every crack in the system. We hear more and more calls for radical change, even the overthrow of capitalism. But the answer to our problems is not revolution. The answer is to create a better capitalism by understanding and harnessing the power of creative destruction—innovation that disrupts, but that over the past two hundred years has also lifted societies to previously unimagined prosperity. To explain, Philippe Aghion, Céline Antonin, and Simon Bunel draw on cutting-edge theory and evidence to examine today’s most fundamental economic questions, including the roots of growth and inequality, competition and globalization, the determinants of health and happiness, technological revolutions, secular stagnation, middle-income traps, climate change, and how to recover from economic shocks. They show that we owe our modern standard of living to innovations enabled by free-market capitalism. But we also need state intervention with the appropriate checks and balances to simultaneously foster ongoing economic creativity, manage the social disruption that innovation leaves in its wake, and ensure that yesterday’s superstar innovators don’t pull the ladder up after them to thwart tomorrow’s. A powerful and ambitious reappraisal of the foundations of economic success and a blueprint for change, The Power of Creative Destruction shows that a fair and prosperous future is ultimately ours to make.

    Auteur(s) : Philippe Aghion Éditeur(s) : Harvard University Press

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  • Progrès technique et croissance depuis la crise Article dans une revue:

    La crise de 2008 a ravivé les doutes sur la croissance et ressuscité le débat sur la stagnation séculaire, initié par Hansen dès 1938. En particulier dans un contexte post-crise de croissance nulle ou très faible, la théorie schumpétérienne a pu sembler dépassée. Pourtant, dans cet article, nous montrons qu'elle demeure un cadre de pensée valide. Nous commençons par rappeler les principaux faits saillants du modèle schumpétérien de la croissance. Nous défendons ensuite l'idée que ce cadre de pensée demeure pertinent sur plusieurs aspects liés à la croissance ; nous nous intéressons plus particulièrement à la stagnation séculaire, aux réformes structurelles et au débat sur les inégalités. Nous montrons qu'à cause de la destruction créatrice, la croissance de la productivité induite par l'innovation est sous-estimée. Par ailleurs, nous expliquons pourquoi le cadre schumpétérien plaide pour une complémentarité entre réformes structurelles et politique macroéconomique. Enfin, nous montrons l'impact positif de l'innovation et de la destruction créatrice sur la mobilité sociale.

    Auteur(s) : Philippe Aghion Revue : Revue de l’OFCE

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  • La Grèce sur la corde raide Article dans une revue:

    Depuis l’élection de Syriza fin janvier 2015, la crise grecque est de nouveau sous les feux de l’actualité. La volonté des dirigeants de Syriza de rompre avec le programme d’austérité imposé par la troïka a donné lieu à une négociation âpre, qui a débouché sur un premier accord avec l’Eurogroupe, le 20 février 2015. Cet accord, conditionné à des réformes qui ne sont pas encore négociées, n’a pour l’instant pas permis à la Grèce de recevoir la tranche de 7,2 milliards d’euros promise, alors même que les échéances de remboursement de dette publique se succèdent, rendant à chaque fois le risque de défaut plus important. Sur l’ensemble de l’année 2015, le gouvernement grec doit faire face à 15 milliards d'euros d’échéances de moyen et long terme, hors charges d’intérêts, sans compter ses dépenses courantes, alors même que les recettes fiscales se réduisent sous l’effet de l’incertitude, de la panique bancaire (bank run) et de la fuite de capitaux. Étant donnée la forte incertitude qui règne, il est très difficile de prévoir ce qui va se passer dans quelques semaines. Cette étude se fixe un objectif différent. Il s’agit ainsi d’analyser la situation conjoncturelle, budgétaire et bancaire de la Grèce début 2015. Après avoir procédé à cette analyse, nous nous intéressons, d’un point de vue prospectif, aux conséquences potentielles d’une sortie de la Grèce de la zone euro. Enfin, nous nous attachons à décrire plusieurs scénarios macroéconomiques possibles, à long terme (horizon 2050) si la Grèce reste dans la zone euro, afin d’éclairer les enjeux d’une négociation ouverte sur la trajectoire budgétaire et la question de la dette. De cette comparaison, nous tirons la conclusion que le scénario le plus raisonnable est celui d'une restructuration avec réduction significative de la valeur présente de la dette publique, car lui seul permet de diminuer sensiblement la probabilité de sortie de l’euro, ce qui est non seulement dans l’intérêt de la Grèce mais aussi de la zone euro dans son ensemble. En outre, ce scénario diminuerait l’ampleur de la dévaluation intérieure nécessaire pour stabiliser la position extérieure grecque. Si l’Eurogroupe refusait le principe d’une restructuration de la dette grecque, un nouveau programme d’aide devrait être accordé, et ceci dans des délais brefs afin d’interrompre la crise de confiance en cours. Ce plan devrait mobiliser autour de 95 milliards d’euros et son succès resterait tributaire des surplus budgétaires primaires conséquents que la Grèce devra produire au cours des prochaines décennies, alors même que la résorption des déséquilibres externes ne serait pas assurée.

    Auteur(s) : Céline Antonin Revue : Revue de l’OFCE

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  • LA Grèce, ou l'échec de la gouvernance budgétaire Chapitre d'ouvrage:

    La crise grecque illustre bien les tâtonnements de la gouvernance budgétaire en zone euro. Elle a servi de catalyseur à la prise de conscience que l’intégration budgétaire était incomplète et a entraîné le passage d’une gouvernance inachevée et peu respectée à la mise en place de mécanismes institutionnalisés de solidarité budgétaire. Cette évolution nécessaire s’est malheureusement accompagnée d’une stricte orthodoxie budgétaire et de la mise en place de politiques d’austérité dont l’effet récessif drastique a miné l’économie grecque, sans pour autant résoudre le problème de l’endettement public. Cinq années plus tard, les plans d’ajustement se succèdent, mais les leçons ne semblent pas avoir été tirées des erreurs passées.

    Auteur(s) : Céline Antonin Éditeur(s) : Éditions La Découverte

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  • Petite reprise après grande crise Article dans une revue:

    L’économie mondiale est engagée sur un sentier de croissance modérée qui résulte à la fois du ralentissement en cours dans les pays émergents, d’une croissance qui se tasse dans les pays anglo-saxons et d’une petite reprise dans la zone euro. En 2015, la Chine est entrée dans une phase de transition de son économie vers un modèle de croissance plus centré sur la demande intérieure. Il en résulte une baisse du taux de croissance du PIB ; celui-ci étant passé sous la barre des 7 % en 2015. La baisse se poursuivrait en 2016 et 2017 avec une progression du PIB qui atteindrait 6,1 % en 2017. Le ralentissement chinois entrave la croissance des pays émergents, dont certains d’entre eux sont par ailleurs pénalisés par des facteurs internes (Brésil) et par la baisse du prix du pétrole (Russie), mais également celle des pays industrialisés via le ralentissement du commerce mondial. Néanmoins, cette situation ne remet pas en cause le schéma de reprise qui a vu le jour dans la zone euro. D’autres facteurs viennent en effet soutenir la croissance. La baisse du prix du pétrole améliore le pouvoir d’achat des ménages et la compétitivité des entreprises. La politique monétaire de la BCE reste très expansionniste. En outre, la divergence en cours avec la politique monétaire américaine favorise la faiblesse de l’euro, ce qui améliore la compétitivité à l’exportation des entreprises de la zone euro. Enfin, les politiques budgétaires ont cessé de peser globalement sur la demande, même si la situation des pays est hétérogène en matière d’orientation de la politique budgétaire. Il en résulte un accroissement de la croissance en zone euro. Elle passerait de 0,8 % en 2014 à 1,8 % en 2016 et 1,7 % en 2017. Il s’agit là d’une vraie reprise qui s’accompagne d’une réduction du taux de chômage. Mais c’est une petite reprise puisque fin 2017, le taux de chômage s’établirait à 9,3 %, soit 2 points au-dessus de son niveau d’avant-crise (en 2007). De plus, le rythme de croissance serait aussi insuffisant pour écarter totalement le risque déflationniste. Quant aux États-Unis, la croissance ralentirait après une fin d’année 2015 en demi-teinte. L’effet pétrole est moins favorable pour l’économie américaine qui pâtirait en outre de l’appréciation du dollar.

    Auteur(s) : Céline Antonin, Mathieu Plane, Pierre Madec Revue : Revue de l’OFCE

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  • The Elusive Recovery Rapport:

    Nearly nine years after the meltdown of the financial system of developed countries followed by the euro debt crisis in 2012, recovery in Europe finally started in late 2014. We expect that economic growth is going to slow down in the EU in 2017 (1.6% after 1.9 % in 2016) and in 2018 (1.5%) as tailwinds are turning into headwinds. Brexit is likely to hit UK growth and will have negative, but limited, contagion effects to the rest of the EU. Oil prices are up again and not much more can be expected in terms of competitiveness gains through the exchange rate channel. More importantly the slowdown of international trade and of emerging countries’ growth is weakening external demand to the EU and hence another positive factor is waning. [First paragraph]

    Auteur(s) : Céline Antonin, Guillaume Allegre, Vincent Touzé

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  • Inequality and sustainability in a healing and fragmented European Union Article dans une revue:

    As we will see in this chapter, there has been some improvement in the European Labour market in the last couple of years. However, unemployment remains high, especially long-term and youth unemployment. This raises the question of human capital depreciation, stigmatisation and unemployment hysteresis. At the same time both inequality and poverty are continuing have increased since the crisis started European economic policy barely takes into account the academic consensus that measurement of economic performance and social progress is necessary and has to go beyond GDP. To facilitate evidence-based well-being oriented economic policy, we need to reform the European Economic Governance and to establish some kind of sustainable development indicators (SDI) to measure progress beyond economic growth. The SDIs should take into account the protection of the natural capital and social justice to help define and improve policies. SDIs show reasons for optimism in some areas, while substantial progress needs to be done in other areas, including poverty. The chapter shows a very heterogeneous Europe in terms of unemployment, inequality and sustainability. Therefore, both EU as a whole and the dispersion between countries are analyzed in this chapter.

    Auteur(s) : Céline Antonin, Guillaume Allegre, Vincent Touzé Revue : Revue de l’OFCE

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  • Economic outlook for the euro area Article dans une revue:

    While a Grexit was avoided in the summer 2015, the same was not true for a Brexit, as on 23 June 2016 British voters chose to leave the EU. This should, however, be a slow process since the United Kingdom and the European Union have a period of two years following notification by the British government of its decision to implement Article 50 of the Treaty on the European Union to come to an agreement specifying the conditions for withdrawal. This is triggering a new political crisis in Europe that will have long-term implications, as the agreement will redefine not only trade relations between the EU and UK but also the conditions governing the movement of people.

    Auteur(s) : Céline Antonin, Guillaume Allegre, Vincent Touzé Revue : Revue de l’OFCE

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  • Exit la croissance ? Article dans une revue:

    En juin 2016, les électeurs britanniques ont fait le choix du Brexit, ouvrant ainsi une nouvelle crise au sein de l’Union européenne. Contrairement à ce qui avait pu être craint, force est de constater qu’il y a pas eu pour l’instant de choc financier de grande ampleur. Les bourses mondiales ont bien résisté. Le vote s’est cependant traduit par une baisse de la livre vis-à-vis des autres monnaies. La croissance au Royaume-Uni devrait néanmoins fortement ralentir à partir de 2017 mais la zone euro et le reste de l’économie mondiale ne serait que modérément affectée à court terme. La croissance des pays industrialisés marquerait le pas en 2016 et se stabiliserait à 1,5 % jusqu’en 2018. La baisse du pétrole avait soutenu le pouvoir d’achat des ménages en 2015, mais ce soutien s’arrêterait avec la remontée du prix. La politique monétaire aux États-Unis resterait expansionniste, mais la normalisation graduelle des taux d’intérêt atténuerait le soutien. En revanche, l’économie américaine serait moins pénalisée par l’appréciation du dollar. Inversement, la baisse de l’euro qui avait soutenu la croissance des pays de la zone en 2015 jouerait également de façon moins favorable. Dans ces conditions, le chômage continuerait certes à baisser mais à un rythme beaucoup moins rapide, si bien que fin 2018 le chômage dans la zone euro serait toujours supérieur à celui de l’année 2007. L’inflation n’atteindrait pas la cible de 2 %. Ainsi, bien que le mouvement de reprise ne serait pas interrompu, sauf pour le Royaume-Uni, il resterait trop lent et insuffisant pour effacer les stigmates laissés par la Grande Récession et la crise des dettes souveraines. Malgré le ralentissement des pays industrialisés, l’économie mondiale retrouverait un rythme de croissance proche de 3 % à partir de 2017. Le ralentissement de l’économie chinoise se poursuivrait mais serait compensé par la forte croissance de l’Inde et la sortie anticipée de récession en Russie et au Brésil.

    Auteur(s) : Céline Antonin, Mathieu Plane, Pierre Madec, Vincent Touzé Revue : Revue de l’OFCE

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  • Macro economic trade-offs in the euro area Article dans une revue:

    The last year Report of the Five Presidents highlighted the necessity of progress in the EU in four directions: achieving “a genuine Economic Union, (…) a Financial Union, (…) a Fiscal Union, (and) a Political Union”. The associated roadmap for completing the EMU includes a greater focus on employment, a better implementation of the Macroeconomic Imbalance Procedure, a better assessment of fiscal stance and fiscal sustainability, the completion of the Banking Union and the launch of a Capital Markets Union. They thus pointed to a very large set of ambitions which renewed the debate about the consistency of existing 6-pack, 2-pack and Fiscal compact, which were mainly related to fiscal and competitiveness issues. This roadmap raises an important question: is it possible within the given institutional setting to close the unemployment gap (the difference between actual and natural rates of unemployment), that is to say increase the “well-being of the peoples” (Art. 3 TEU) in a sustainable way, achieve public finance sustainability, reduce macro imbalances, and ensure the liquidity and solvency of financial institutions and other objectives at the same moment?

    Auteur(s) : Céline Antonin, Guillaume Allegre, Vincent Touzé Revue : Revue de l’OFCE

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  • The Elusive Recovery Article dans une revue:

    The economic, financial and institutional crisis which started in 2008 looks like it is never going to end. Nearly 9 years after the meltdown of the financial system of developed countries, after a violent recession followed by the euro debt crisis in 2012, a recovery finally started in late 2014. It has been pushed by a mix of fair winds, such as low oil prices, low interest rates, a lower effective exchange rate of the euro, a less negative fiscal stance in the euro area and unconventional monetary policies. Adding to those fair winds, the Juncker commission took stock of the worrying situation in 2015 and proposed the Juncker Plan to boost (mostly private) investment in the EU.

    Auteur(s) : Céline Antonin, Guillaume Allegre, Vincent Touzé Revue : Revue de l’OFCE

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  • Proposals for a policy mix in the euro area Article dans une revue:

    Since 2009, central banks have implemented expansionary policies to support activity and prevent industrialized economies from falling into deflation. In a recessionary environment, policy rates reached an effective lower bound (ELB) which has led central banks to resort to unconventional measures. These policies have resulted in an expansion of their balance sheets, reflecting liquidities provided by central banks to the financial system and asset purchases. These actions have raised many questions about their impact on real activity because recovery has been weak in the Eurozone, notably compared to the United States and the United Kingdom (see chapter 1). In the following, we focus on ECB policies’ impact on investment (section a) and on the impact of credit conditions on investment (section b). Questions have also been raised concerning the possible responsibility of monetary policy in generating financial bubbles (section c). The end of QE finally raises the issue of next engine of growth for the euro area (section d).

    Auteur(s) : Céline Antonin, Guillaume Allegre, Vincent Touzé Revue : Revue de l’OFCE

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