The labor market impact of Amnesty Programs: Evidence from the French exceptional regularization of 1982
Ce policy brief documente les conséquences économiques d’un vaste programme d’amnistie mis en œuvre en France après l’élection du président François Mitterrand en mai 1981. En réduisant le pouvoir de marché des entreprises sur les immigrés sans papiers, un programme de régularisation peut améliorer l’efficacité du marché du travail et augmenter l’emploi ainsi que les salaires, tant pour les nouveaux régularisés que pour la main-d’œuvre autorisée. Notre analyse empirique révèle que le programme de régularisation de Mitterrand a significativement augmenté l’emploi et les salaires des travailleurs natifs peu qualifiés et des hommes immigrés, et a entraîné une hausse du PIB par habitant d’environ 0,5 %.
Écrit par
George J. Borjas est professeur d’économie et de politique sociale Robert W. Scrivner à la John F. Kennedy School of Government de l’Université Harvard. Il est également chercheur associé au National Bureau of Economic Research.
Anthony Edo est économiste au Centre d’études prospectives et d’informations internationales (CEPII). Ses domaines de recherche portent sur l’économie du travail et de la population, en particulier sur les questions de migration et de discrimination. Il est titulaire d’un doctorat en économie de Paris School of Economics.
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The labor market impact of Amnesty Programs: Evidence from the French exceptional regularization of 1982